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Mad Blog
1 février 2011

L'empire de la déception

affiche2L'EMPIRE DES OMBRES
AVANT PREMIERE - FESTIVAL DE GERARDMER 2011
Réalisateur: Brad Anderson
Interprètes: Hayden Christensen (Luke), Thandie Newton (Rosemary), John Leguizamo (Paul), Taylor Groothuis (Briana), Jacob Latimore (James)
Etats-Unis 2010
HD Cam - Couleurs - Scope - Dolby SRD
91 min

Synopsis: Pour une raison inexpliquée, la ville de Détroit est plongée dans le noir. Encore plus inquiétant, toute vie humaine semble avoir disparu. Les voitures sont abandonnées dans les rues, les vêtements des victimes dont les corps se sont volatilisés sont répandus sur les trottoirs, les commerces sont déserts, les postes de radio et de télévision restent muets. Une poignée de survivants converge vers le seul bar qui dispose encore d'électricité grâce à un générateur de secours.

Très décevant pour un film qui avait un postulat de départ intéressant à défaut d'être vraiment original. On ressort en se disant que ça aurait fait un excellent épisode de la 4ème dimension. L'idée de base est que les ombres ont envahit la ville, étendant de plus en plus leur emprise jusqu'à parvenir à couper l'électricité et même réduire l'intensité des lumières sur batterie, elles dévorent littéralement les humains les transformant eux-mêmes en ombre inquiétante. Une idée qui est très intéressante et bien exploité dès le début du film... trop peut-être? Après une introduction magistrale des personnages et de la menace, le réalisateur tombe bien vite à court d'idée, et à partir du moment où tous les survivants sont réunit on commence assez rapidement à tourner en rond. Anderson répétant inlassablement les mêmes effets, parvient même à détruire l'inquiétude que peut provoquer les ombres grandissantes. Si l'on peut être déçu du manque d'explication c'est certainement cette fin avec une espèce de justification pseudo catho qui énerve et agace. Car la fin ne rattrape en rien l'ennuis qu'on ressent pendant une heure, au contraire, et nous donne vraiment la sensation qu'on a perdu notre temps.

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