Dans ton sommeil, film d'ouverture

DANS TON SOMMEIL
FILM D'OUVERTURE - OPENING FILM
Réalisateurs : Caroline du Potet & Eric du Potet
Producteurs : Caroline Adrian & Antoine Rein
Interprètes principaux  : Anne Parillaud (Sarah), Arthur Dupont (Arthur), Thierry Frémont (l’homme au break), Jean-Hugues Anglade (le mari de Sarah)       France
      2009. 35 mm. Couleurs. Scope. Dolby SRD. 83 minutes.
Résumé : Depuis la mort brutale de son fils de dix-huit ans, Sarah n'est plus que l'ombre d'elle-même. Une nuit, sa voiture percute Arthur, un adolescent du même âge. Alors qu'elle l'emmène chez elle pour le soigner, ils sont pris en chasse par un mystérieux tueur...


L’accueil du public a été assez mitigé pour ce film qui n’est pas si mauvais que ça. En écoutant un peu les réflexions qui ont été faites j’ai entendu : ennuyeux, violence gratuite, trop long, trop lent. Il est vrai que les réalisateurs ont optés pour une mise en scène très française à la limite du téléfilm, une manière de mettre en scène assez à la mode ces derniers temps en France. Mais ce serait vache de résumé le film ainsi. Dans sa lenteur il permet de s’attacher un peu plus aux personnages et à leur histoire. Si certaines scènes ne sont pas indispensables, elles apportent cependant une dimension plus dramatique et plus oppressante. Le seul bémol selon moi c’est cette volonté d’apporter un peu de poésie dans le film qui de part son sujet et sa violence n’en avait pas besoin. Au contraire l’aspect poétique nous éloigne un peu du sujet et fait trop pompeux. Surtout la scène de fin. En revanche le découpage des scènes, les séquences jouant sur les différents points de vue, les flashback très bien placés donne au public au bon moment des informations qui change sa manière de voir les choses et apportent un aspect dramatique plus puissant encore. Violent, le film l’est mais pas tant que ça. On a un massacre qui est très violent et gratuit pour le coup, mais utile à la dramaturgie ainsi que pas mal de combat en mode survival. En revanche, le film offre à sa manière deux fins possible pour finalement opté pour une fin plus poétique et moins intéressante. L’héroïne avait enfin pris sa vie en main, enfin pris une décision dans la première fin, qui avait pour le coup le mérite de clôturer le film d’une bonne manière, apportant un bon climax mais les réalisateurs choisissent de nous dire que ce n’est qu’un rêve et nous offre une fin décevante au final.